Manifestations Contre le Pass Sanitaire au Maroc

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L

e gouvernement marocain a imposé ce 21 octobre un pass sanitaire sur toute la nation, contraignant les Marocains à se vacciner à défaut d’être interdits d’accéder divers lieux clos, dont les restaurants, administrations publiques et privées, mais aussi les hammams et les salles de sport.

Imposé sans avertissement et sachant qu’il faut compter 6 semaines de la première dose avant d’être considéré vacciné, ce pass exclut les non vaccinés des catégories à faible risque, comme les jeunes en bonne santé, de mener leur vie quotidienne, en incluant se rendre au travail.

Les citoyens marocains se sont vites révoltés contre ce pass vaccinal, sortant dans les grandes villes du royaume pour manifester contre cette décision intrusive et liberticide d’un gouvernement commençant son mandat de plusieurs mauvais pas. De Tanger à Casablanca en passant par Rabat, la colère s'est faite ressentir avec des slogans faisant appel à l'annulation de ce pass ainsi que critiquant le détachement du nouveau gouvernement technocrate.

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L’Ordre des Avocats du Maroc s’est également prononcé sur le sujet, appelant à l’annulation de la décision, citant des violations de la Constitution et les droits de l’Homme qu’elle garantit. L’Ordre souligne par-là l’absence d’un justificatif pour empêcher les citoyens de bénéficier d’équipements et de services publics vitaux.

Pass vaccinal : Les propriétaires des cafés refusent d'opposer leurs employés à la clientèle

Les propriétaires de cafés, lieux de fréquentation routinier pour le marocain moyen, ont également adressé de manière jointe leur refus de cette décision ainsi qu’imposer le pass à leurs clients.

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C'est bien cette classe moyenne que semble ignorer le gouvernement d'Akhannouch, le nouveau premier ministre ayant choisi de piétiner la classe moyenne pour atteindre ses ambitions réformatrices. Avec un pass handicapant l’économie du pays, et surtout, du peuple devant faire les déplacements et le travail manuel de tout les jours, Aziz Akhannouch compte augmenter les taxes que subit le peuple pour permettre la généralisation de la protection sociale et les réformes infrastructurelles du pays.

Très peu après le début de son mandat, ce gouvernement technocrate n’a pas manqué de faire ressentir le fossé entre sa panoplie de ministres composée de gérants et d’industriels avec le peuple marocain.

Sans prise de conscience des besoins et des peines du marocain moyen, l’élite politique risque de perdre la confiance du peuple bien avant le gouvernement précédent.

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Références :