ièce emblématique du Maroc, le caftan est riche d’une histoire quasi millénaire. Il prend une forme originale dans chaque ville citadine du Royaume. Cet article met le cap sur un type de caftan Fassi qui tend à disparaître : le caftan ntaâ ( قفطان النطع ), tirant son appellation de la broderie marocaine du même nom.
Le caftan ntaâ conserve les codes traditionnels de la robe marocaine, autrement dit, une forme en T agrémentée de sfifa (rubans tressés) et aakad (boutons).
En revanche, il est fait de velours de soie, rehaussé de motifs floraux au fil d'or. Des paons, qui constituent l'ADN de ce caftan, se retrouvent également brodés et souvent en bas de la tenue.
La naissance de la broderie ntaâ:
Le velours à Fès
L'histoire de ce tissu somptueux est liée à l'essor de l'industrie de la soie, dont il est le plus souvent tissé. Il faut savoir que la ville de Fès est l'un des rares centres de production de soieries où sont encore employés des métiers à la tire, assez proches de ceux qui étaient connus en Andalousie à partir de la fin du 11-ème ou du 12-ème siècle (1). Lorsque l’industrie du textile battait son plein sous les Almohades, Fès dénombrait plus de 3000 ateliers de tissage et de tisserands (2). Et dès le 14-ème siècle, on rapporte qu'il existait une production et un marché de la soie (3).
La ville impériale jouissait donc d'un climat favorable à la confection du velours.
Mais elle n'a pas été aussi florissante qu'à Gênes, à Milan ou à Lyon. C'est pourquoi les archives démontrent que l'importation du velours était importante. Au 14-ème siècle, avant que les espagnols occupent la ville, c’était par la route qui passait de Taza jusqu'à Melilla que les velours vénitiens s'introduirent à Fès. Quant au velours lyonnais, appelé par les artisans marocains moubber francis, Charles René-Leclerc, dans son livre sur le commerce et l’industrie à Fès, détaille avec précision cette importation. Ainsi, trois couleurs étaient demandées : « le vert émeraude, le rouge sang et le violet foncé ». Quant à son usage, il « sert à tailler des caftans de femmes riches ». Il remarque néanmoins que le velours d’Italie commençait à concurrencer les velours français. Ce n’est pas surprenant quand on fait un rapprochement avec le témoignage de l'italien Edmondo De Amicis. Il rapportait en effet à la fin du 19-ème siècle que chaque année, une cinquantaine de Fassis se déplaçaient jusqu'en Italie afin de se re-procurer cette douce étoffe (4).
La fabrication du fil d’or
De tout temps, et jusqu’au 20-ème siècle, la fabrication du fil d’or au Maroc était une spécialité juive (5). Vicaire et Le Tourneau rapportent qu'elle était d'ailleurs « l’une des industries les plus anciennes, les plus renommées et les plus importantes du mellah (= quartier juif) de Fès. » (“L’industrie du fil d’or au mellah de Fès Vicaire Marcel et le Tourneau Roger 1936 dans le Bulletin économique du Maroc”)
Pour se rendre compte de son ancienneté, il faut remonter au début du 11-ème siècle où les juifs de Sijilmassa maîtrisaient déjà ce savoir-faire (6). Aussi appelée « Cité de l’or », la ville de Sijilmassa a en effet longtemps été un important carrefour commercial. L’or y abondait en provenance d’ Afrique sahélienne au point que l’historien arabe al-Yaqubi la décrivait comme une ville où « on y trouve de l’or aussi facilement que des plantes ».
Les archives ne mentionnent pas néanmoins si ces fils étaient utilisés pour l'ornementation des vêtements durant cette époque. Il faudra attendre pour cela l'ère Mérinide durant laquelle le célèbre théologien Ibn Khaldoun fera mention de vêtements ornés de fils d’or à Fès (7). Le sultan mérinide Abu al-Hassan en offrira également au sultan mamelouk an-Nasir Mohammed en guise de cadeau diplomatique (8).
L'artisanat du fil d'or s'est, par la suite, surtout développé et prospéré au Maroc à partir du 15-ème siècle en raison de l'expulsion des Juifs de la péninsule ibérique. C'est la raison pour laquelle l'histoire du caftan ntaâ est indissociable de celle de la Keswal'Kbira, le costume d'apparat de la citadine juive marocaine. Cette robe trouve son origine dans l'Espagne du 15-ème siècle que les megorachim perpétueront à la porter au Maroc. La courte veste nommée « Gombaiz » qui la compose est brodée de fil d’or. Pour la confectionner, elle exige les mêmes techniques et savoir-faire qu'un caftan ntaâ.
Les réfugiés juifs de Sicile ont aussi apporté avec eux leur savoir-faire dans l'artisanat du fil d'or après s’être installés à Fès. Aujourd'hui encore, on perpétue à nommer les fils d'or au Maroc sqalli, qui veut tout simplement dire « de Sicile » (9).
Le Paon, l’ADN de la broderie ntaâ
Le dessin du paon et son plumage représentent l'emblème de cette broderie au fil d’or. Il figure fréquemment en bas du caftan ou souvent brodé parallèlement le long des sfifas (ruban tressé traversant les vêtements traditionnels marocains de haut en bas). À Fès, ce motif revêt un aspect faste et aristocratique.
Une croyance populaire voudrait que l'ornement du paon soit hérité des échanges commerciaux anciens entre le Maroc et l'Extrême-Orient, notamment la Chine (13). Pas étonnant que cet oiseau majestueux se retrouve aussi sur les porcelaines de Fès, dites « taous », dont l'inspiration puise dans les styles chinois et la céramique japonaise Imari. Ce curieux rapprochement, entre les assiettes marocaines taous et la broderie ntaâ, est réalisé aussi par André Goldenberg:
Peut-on, parmi les oiseaux, imaginer au Maroc une image plus belle que celle du paon ? Son plumage en fait un symbole de magnificence, qui ne va pas sans une certaine vanité. [...]. Le paon donne une image de qualité aux assiettes et plats de Fès qu'il décore et qui sont dits taous (du paon). Certaines porcelaines de Chine, très appréciées en milieu citadin, sont aussi dites « du paon », que cet oiseau y figure ou non. Ces plats de porcelaine sont un des cadeaux que l'on offre aux mariées à Fès. On en loue parfois pour la pastilla, lorsque l'on veut honorer ses hôtes. L'image à la fois bénéfique et esthétique du paon explique qu'il apparaisse dans des objets traditionnels aussi bien que sur des supports modernes. Mais c'est dans la broderie sqalli (sicilienne), autrefois une spécialité juive, que l'effet ornemental du paon trouve son plein épanouissement. Un modèle de papier découpé posé sur le velours, est entièrement recouvert par une broderie au fil d'or. On décore ainsi le velours pour faire des babouches, des caftans portées par les mariées. Ce velours brodé de paons revêt aussi souvent les divans, les coussins et même la bordure de la mida, qui servent au cours des cérémonies de mariage. - Bestiaire de la culture populaire musulmane et juive au Maroc
Même si le motif du paon n'est relativement pas quelque chose de nouveau au Maroc (14), le broder de façon qu’il soit bien apparent était considéré comme étant une bid'a (innovation) (15) et un affront aux traditions ancestrales.
La société marocaine étant conservatrice, la sociologue Fatima Mernissi explique dans son autobiographie comment cela a été difficile. Broder un paon, chose anodine au premier abord, faisait ainsi l'objet d'une violente rixe verbale entre le camp des traditionalistes (le taqlidi reproduisant les motifs traditionnels de Fès) et celui des modernistes (le 'asri brodant des paons).
Cette résistance n'a néanmoins pas duré longtemps, étant donné qu’il y avait au milieu du 20ème siècle un artisan à Fès, nommé Es Sahqi, qui ne traitait que des modèles inspirés des oiseaux (16). Ajoutons à cela que le paon n'était plus la seule espèce d’oiseau à être brodée. Le motif du moineau (17) appelé bratel en darija faisait son apparition et ornementait aussi les caftans, coussins et autres parures.
Et vers la fin du 20-ème, en étant associé exclusivement pour les articles de mariages (18), le paon occupera une place importante ( voire même incontournable ) au sein des broderies .
Le caftan ntaâ
La suprématie du caftan ntaâ
C’est ainsi qu’est né le caftan ntaâ tel que nous le connaissons actuellement. Il était revêtu durant les cérémonies du henné, comme le rapporte ce témoignage de Lalla Zahra Skalli (19), grande figure du PDI : Dans ces mariages de style nouveau, il n'y avait qu'un seul caftan de ntaâ (un caftan plus simple), et j'avais aussi un diadème.
Ce fameux caftan fassi connaissait progressivement un succès considérable et son usage ne s'arrêtait pas qu'aux célébrations de mariage. On le retrouvait notamment sur les jeunes filles qui célébraient Laylat Al Qadr (nuit du destin). En effet, la tradition marocaine veut que les fillettes célèbrent leur premier jour de jeûne vêtues telle une mariée. Le caftan ntaâ, pièce devenue incontournable lors du henné, était alors omniprésent lors de cette cérémonie. Les jeunes garçons circoncis, quant à eux, portaient également des jabadors et selhams ornementés de broderie ntaâ.
Après s'être installé confortablement auprès des musulmanes, c'était au tour de la communauté juive marocaine de l'accueillir. Que ce soit pendant la Mimouna, fête qui marque la fin de la Pâque juive, ou pendant un mariage, c'est ce fameux caftan en velours qui l'emportait. Il avait conquis le cœur des juives marocaines au point de remplacer, selon Mohammed Habib Samrakandi, la traditionnelle Keswal'Kbira (20).
Ainsi, petit à petit, son utilisation s'élargissait et le caftan ntaâ devenait même un moyen d'exporter notre culture. Il constituait un élément de notre « soft power » à l'international. En 1957, Lalla Aïcha et Lalla Malika, filles de Mohammed V, portaient toutes les deux un caftan ntaâ à l'Opéra de New York. On peut aussi apercevoir sur une photo prise en 1960, une femme marocaine vêtue de cette robe lors d'une réception en Grande-Bretagne. C'est le cas également en 1961 du musicien rbati, Moulay Ahmed Loukili, qui pour sa performance en Italie, l'ensemble de sa troupe féminine portaient pour l'occasion de jolis caftans ntaâ.
Ce caftan était le vêtement de presque toutes les manifestations et les exemples ne manquent pas. On peut citer encore Safia Ziani, la grande figure du théâtre marocain. Elle avait aussi opté pour cette tenue lors d'une performance au Théâtre National Mohammed V. C'est avec un caftan ntaâ que Lalla Khadija Seffar Zniber a reçu en 1963 le ministre des affaires étrangères chinois, M. Zhou Enlai.
Pour représenter son pays, Leila Gourmala, s'était enveloppée d'un caftan ntaâ à l'occasion de sa participation à Miss Univers en 1964. Quelques années plus tard, c'est à Miss cerisette à Sefrou d'emboîter le pas et de porter dignement cette robe traditionnelle.
D'autres événements au cours de l'histoire révèlent l'importance de ce costume dans la société marocaine, mais il serait trop long de tous les passer en revue.
Le caftan ntaâ à l'international
La mondialisation du caftan marocain (21) va permettre également un vif intérêt pour ce caftan en velours. Comme pour indiquer qu'ils se trouvaient bien au Maroc, les grandes personnalités internationales n'hésitaient pas à poser dans leurs élégants caftan ntaâ. C’est le cas à titre d’exemple de l'acteur grec Takis Emmanuel, de Jacques Gall à Agadir, d’Antonella Agnelli à Casablanca, ou bien encore du célèbre créateur de bijoux américain Kenneth Jay Lane, du français Arnaud de Rosnay à Marrakech, mais aussi plus tardivement de Puff Daddy, lors de son anniversaire dans la cité ocre.
Cette tenue marocaine poursuit ainsi son ascension et n’a cessé de se populariser. C'était une industrie florissante et le principal produit d'exportation au début du 20ème siècle (22), à tel point qu’il s’introduit dans les vestiaires des femmes algériennes.
Ce phénomène n'est pas nouveau. L’intérêt pour la culture marocaine en Algérie est un secret de polichinelle. L’administration coloniale française y est pour quelque chose. Au lendemain de la conquête de l’Algérie, elle met en place en effet, une politique culturelle visant à réparer et enrichir un artisanat en ruine (23). Dans le cadre des broderies,cette politique se concrétise par le calquage à l’identique de broderies marocaines, notamment celles de Fès :
« On a enfin demandé aux pays voisins des thèmes orientaux ou arabo-berbères , faciles à acclimater et développer en Algérie. […] Pour les broderies, afin de vivifier la formule originale d’art algérien […], de judicieux emprunts ont été faits de plus à l’art marocain. »
Ajoutons à cela que la proximité géographique et les liens commerciaux qu'entretenait le Maroc avec l’Ouest algérien ont joué aussi un rôle non négligeable.
En 1905, Charles René-Leclerc constate en effet un grand nombre de boutiques et d'entrepôts marocains en Algérie, notamment à Maghnia, Tlemcen, Oran, et même jusqu'à Alger, etc. D'autres gérants, à Constantine ou à Annaba, avaient également des associés fassis afin de faciliter les exportations marocaines. (24)
C'est donc d'abord par l'Oranie, région plus perméable à l’influence marocaine, que les Algériennes ont adopté les habitudes vestimentaires du pays voisin (25), avant de se diffuser dans tout le pays.
Les travaux de l’historien Lucien GOVLIN sur « le legs des Ottomans dans le domaine artistique en Afrique du Nord » nous le confirment :
« En Oranie, et plus précisément à Tlemcen, la mode venait plutôt de Fès »
C'est dans ce contexte que la chercheuse algérienne Ougouag-Kezzal déplore en 1970 la disparition du caftan ottoman en Algérie, court et arrivant aux genoux, au profit du caftan marocain ntaâ (26).
« Ces derniers temps, il y a contamination du caftan par la technique des longs et larges caftans marocains entièrement et lourdement brodés au madjbûd (broderie avec fil d'or). Le caftan marocain semble gagner du terrain »
Le fait qu’elle emploie le mot « contamination » n'est pas insignifiant. Il est révélateur d'une part d'une invasion de vêtements traditionnels marocains en Algérie. Et d'autre part, d’une tendance à vouloir délaisser les tenues héritées par les Turcs, que semble regretter Ougouag-Kezzal.
Lucien Golvin, toujours dans le même ouvrage, avait adopté la même conclusion :
« Il serait vain de nier l'importance du legs ottoman, mais l'évolution de la mode qui s'accélère rejette un peu plus chaque jour le souvenir de la présence de ces Orientaux » (“Le legs des Ottomans dans le domaine artistique en Afrique du Nord”)
Par euphémisme, ou pour mieux dissimuler son origine, le caftan ntaâ est appelé de nos jours en Algérie caftan el qadi.
Sa technique de fabrication et son déclin
Sa technique de fabrication avait malheureusement la réputation d’alourdir le caftan (27) et c'est ce qui a conduit, en partie, à sa disparition.
Outre cela, sa confection, entièrement fait-main, prenait des mois, voire des années, du fait qu’elle nécessite l’intervention de plusieurs artisans.
« Elle portait, pour l'occasion, son élégant caftan tarz ntaâ, en velours noir brodé d'or, qu'elle gardait en général soigneusement plié dans le coffre de cèdre [...]. C’était tante Habiba qui avait brodé elle-même ce caftan de velours incrusté de perles. [...] Elle y avait passé trois ans ! » (“Rêves de femmes : contes d'enfance au harem par Fatima Mernissi · 1997”)
Certaines étapes sont réalisées par des hommes dans la médina, tandis que les femmes brodent à la maison. En premier lieu, les motifs sont découpés en papier. Le patron est ensuite collé sur le velours. Les brodeuses, quant à elle, les recouvrent entièrement de fils d’or.
Travaillant à domicile, il est impossible d’évaluer leurs nombres exacts. Nous savons néanmoins qu’il y avait en 1937, entre deux-mille et deux-mille cinq cents brodeuses de fil d’or dispersées dans toutes les rues de la médina (28). Faute de pouvoir suivre ou poursuivre leurs études, la broderie a en réalité longtemps constitué un refuge pour les femmes marocaines (29). Malgré les différentes initiatives prises par le gouvernement et le milieu associatif pour professionnaliser ce métier et sauvegarder son savoir-faire, les progrès réalisés afin d’améliorer l'accès à l'éducation ont naturellement fait reculer la pratique de la broderie ntaâ.
Le devenir du caftan ntaâ aujourd’hui
À l’ère où l’usage du caftan tarz ghorza, plus communément appelé caftan b tarz el fassi, surplombe les cérémonies du henné, que reste-t-il de cette robe au fil d’or ? Nos musées en regorgent, témoignant ainsi de l'importance de cette tenue dans la culture marocaine. Véritable source d’inspiration, le caftan ntaâ est immortalisé sous le pinceau des peintres marocains. Ainsi, tout nous porte à croire que cette robe demeure cantonnée à un vestige du passé. Un vêtement d’autrefois qu'on ne peut qu’admirer nostalgiquement à travers les expositions muséales, les peintures et les photographies.
Elle n'a cependant pas dit son dernier mot et résiste aujourd’hui à l’épreuve du temps. Les stylistes marocaines souhaitent en effet la remettre au goût du jour, sans toutefois la dénaturer. C'est le pari qu'à fait Myriam Bouafi avec sa nouvelle collection « splendor and diversity » ou Houda Benmlih et son élégant caftan ntaâ d'un rose fuchsia.
En permettant de donner un second souffle à cette magnifique tenue traditionnelle, c’est une nouvelle page de son histoire qui s’écrit actuellement. Comme le dit le vieil adage, la mode est un éternel recommencement. Nous n'avons plus qu'à espérer que le caftan ntaâ retrouve sa place d'antan au sein de la garde-robe des Marocaines.
A ce titre, une inscription au patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l'UNESCO serait plus que la bienvenue.
Galerie photos
1. Soieries et autres textiles de l’antiquité au XVIème siècle : catalogue ;Sophie Desrosiers 2004
2. Fès avant le protectorat Roger Le Tourneau 1949
3. Rawd al Qirtas
4. Fès, approche historique et toponymique de Hassane Sqalli, 2014 et Le Maroc par Edmondo de Amicis 1882
5. Depuis des siècles, au Maroc, les musulmans avaient l'interdiction de travailler l'or et l'argent pour des raisons religieuses. Les souverains marocains confiaient donc cette tâche aux juifs : " La plupart des orfèvres sont des juifs qui exécutent leurs travaux à Fas Jdid et les portent dans la vieille ville pour les vendre. Là, un marché leur a été assigné près des droguistes. On ne peut travailler en effet ni l'or ni l'argent dans la vieille ville (...), car on dit que vendre des objets d'argent ou d'or pour un prix supérieur à ce que vaut leur poids est de l'usure. Mais les souverains donnent aux juifs la permission de le faire." Léon l'Africain au 16eme siècle / Jewish Society in Fez 1450-1700, Studies in Communal and Economic Life par Jane S. Gerber · 1980
6. « Dans le Maroc du début du deuxième millénaire, les Juifs fabriquaient déjà du fil d'or (par exemple, à Sijilmassa) » par Shai Srougo • L'histoire sociale des Juifs de Fès dans l'artisanat au fil d'or entre le Moyen Age et la période colonialiste française (XVIe au XXe des siècles)
7. Fès : joyau de la civilisation islamique Attilio Gaudio 1982
8. Les relations entre les mérinides et les mamelouks au XVIème siècle par Marius Canard1 939
9. Deux mille ans de vie juive au Maroc par Haim Zafrani 1998
10. Broderies par Prosper Ricard · 1918
11. Revue africaine, bulletin de travaux de la Société historique algérienne, Volumes 87-88 1943
13. Best Of l’Intégrale Caftan, Volume 1 par l’Officiel Maroc
14. Présence d'oiseaux dans des fragments de napperons de Fès datant du 18eme siècle.Hesperis 1967
15. Rêves de femmes, Contes d'enfance au harem par Fatima Mernissi · 1997
16. La Broderie au fil d'or à Fès, ses rapports avec la broderie de soie, ses accessoires et passementerie par Amélie-Marie Goichon · 1939
17. Ibid.
18. “Embroidery In The Everyday Life Of Artisans,Merchants, And Consumers In Fez, Morocco, In The 1980s.” UNL digital commons.Textile Society of America.
19. Voices of Resistance, Oral Histories of Moroccan Women par Alison Baker · 1998
20. Horizons Maghrébins N° 45/2001 - Paysages Et Jardins Des Méditerranéens - Mohammed-Habib Samrakandi.
21 . https://moorishtimes.com/articles/caftan-international
22. “Embroidery In The Everyday Life Of Artisans,Merchants, And Consumers In Fez, Morocco, In The 1980s.” UNL digital commons.Textile Society of America
23. La France et les œuvres indigènes en Algérie par Jean Mirante 1930
24. Le commerce et l‘industrie à Fez par Charles René Leclerc
25. Nédroma, L'évolution d'une Médina par Gilbert Grandguillaume · 2022
26. OUGOUAG- KEZZAL (Ch.). Le costume et la parure de la mariée à Tlemcen. Lybica, tome XVIII, 1970
27. « il y a tarz ntâa qui avait la réputation d’alourdir le caftan. » https://femmesdumaroc.com/caftan/siham-el-habti-la-huitieme-merveille-special-caftan-2019-58844 +
« Il y avait aussi une autre tenue, épaisse et riche, portée en une seule pièce : le Caftan velours avec broderie Ntae.” Des tissus tellement denses que les couturières travaillaient de manière à rendre la coupe légèrement évasée afinde donner tout leur éclat aux motifs floraux >> (“Le Caftan, toute unehistoire (1/3) – femmesdumaroc”)
https://femmesdumaroc.com/stylistes-caftan2015/le-caftan-toute-une-histoire-13-53379 .
28. D’après un recensement du syndic des commerçants selliers, Haj Mohamed Sebti. Via La Broderie au fil d'or à Fès, ses rapports avec la broderie de soie, ses accessoires et passementerie par Amélie-Marie Goichon · 1939
29. https://aujourdhui.ma/culture/le-metier-de-broderie-a-le-vent-en-poupe-89797